Oh la la - The Faces
C’est souvent épatant de regarder les bons danseurs officier. C’est un spectacle dans lequel je peux m’abandonner de manière assez naïve, dégustant tout particulièrement des rocks acrobatiques qui sont pour d’autres le summum du ringard. Personnellement, je me débrouille avec trois ou quatre passes et je peux sentir monter en moi l’âme meurtrière de Francis Heaulme si ma partenaire s’ingénie à prendre en main le cours des opérations. C’est le seul domaine où je sois machiste : le garçon guide, sinon c’est ridicule, un point c’est tout. Et quand ça marche, c’est absolument extra. Du coup, j’adore les films où l’on danse, surtout lorsqu’on y improvise des chorégraphies. C’est le cas du dispensable mais mignon 30 ans sinon rien où Mark Ruffalo et Jennifer Garner lancent une gigantesque fresque humaine digne du Passion de Godard sur Thriller de Michael Jackson. C’est aussi le cas du générique de fin de Mary à tout prix, avec Build me up buttercup des Foundations, sur laquelle il est difficile de ne pas bouger son cul et plus particulièrement de ne pas empoigner celle qui passe par là pour la faire tourner dans tous les sens. Pareil avec la fin de Rushmore, film génial où j’ai découvert Oh la